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Monique HAZARD

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Sœur Monique HAZARD

(30.05.29 – 30.05.16)

Je suis au milieu de vous comme celui qui sert.

Luc 22,27

C’est à Fontaine Valmont qu’est nee Monique, cinquième enfant d’une famille qui compta deux filles et cinq garcons. Sa scolarité se fit loin du village, à Mons, chez les soeurs de I ‘Assomption, ou elle se rendait en vélo pendant la guerre et en train quand ce fut possible.
Jeune-fille, elle vient à Bruxelles, au Berlaymont, ou elle aide les institutrices des classes primaires pour les cours de tricot et de couture.
Sa mère décède en avril 1959 et Monique seconde son père tout en préparant son entrée a Jupille le 22 aout 1959. Nous mesurons le déchirement que cela représente de part et d’autre.
A Jupille elle prend l’habit le 22 aout 1960, fait profession temporaire le 4 Novembre 1962, et prononce ses vœux perpétuels le 4 novembre 1967 à Kolwezi.
En 1963, lors de la fusion de l’Union de Jupille avec l’Union Romaine, le noviciat quitte Jupille, sans elle, pour rejoindre Verneuil (France}. Cécile termine à Liège ses études d’assistante sociale et elle recevra en 1965 son envoi en mission à Kolwezi, au Congo.
Elle y vit d’abord en ville et enseigne la couture a un petit groupe de jeunes­ filles. Celui-ci Évoluera petit à petit et obtient la reconnaissance officielle d’école technique de qualification sous le nom d’école Juhudi, a la cite Manika.
Cette école s’est bien développée et continue encore dans la parcelle du couvent Notre-Dame de L’Etoile ou Cécile vit en communauté.
Grace à son travail, a celui des monitrices et des élevés, elle équipe l’école de machines à coudre Dont elle assure la maintenance avec maitrise, tout en veillant à ce que les accessoires ne soient pas disperses.
En 1978 la guerre de Kolwezi ramené les expatries en Belgique.
Sœur Cecile reside alors à Waterloo et est responsable de la communauté des Soeurs de Berlaymont.
C’est ensuite à l’internat qu’elle est appelée, elle dirige une équipe d’éducatrices et bien des Jeunes qu’il faut accompagner, écouter, en créant un environnement favorable a l’etude. Et cela « en parfaite harmonie avec la direction du primaire et du Lycée et en gardant un bon sens inné » (Monsieur Hainaut).
Pensionnée >>, elle déménage à Woluwe, au clos des Acacias, tout en revenant tous les matins au Berlaymont pour rendre service en communauté e : accueil, téléphone, couture, chauffeur.
Son appartement est lieu d’accueil pour amie, soeurs de passage, hôtes « qu’elle a marqués positivement » (sr Fidelie, RDC)
Ses voisins agrémentent sa terrasse et l’appartement en lui donnant boutures et plant es et elle admire leur croissance. Sa machine à coudre ne reste pas inactive et ses aiguilles à tricoter non plus. Que de bonnets en laine seront remis aux SDF a l’occasion de la Noel, dans les colis rassembles par les élevés.
En 2012 des ennuis de sante la conduisent à !’Olivier ou la communauté de Berlaymont a déménage en 2008. Elle porte le souci des soeurs et organise en fin de matinée là
projection de vidéos pour les amatrices.
Les matches de tennis et les opéras la réjouissent et elle ne voudrait pas les manquer. Elle se tient au courant de l’actualité dont elle reprend les informations avec les soeurs.
Cécile est discrète, parfois tres silencieuse. De sa chambre elle suit les constructions voisines, non sans observer les moutons et agneaux dans la prairie.
« Elle a une grande tolérance, est toujours serviable, accueille avec générosité >> (Nicole Douin)
Emmenée d’urgence à la clinique sainte Elisabeth le 6 mai pour diverses complications, elle a entendu l’appel de son Seigneur et, a-t-elle dit, « Je crois. Je laisse venir >>.
Elle s’est éteinte le dimanche 29 mai 2016, en la Fête du Saint Sacrement.
La célébration avait lieu le 3 juin à la chapelle de l’Olivier, en la fête du Sacre – Cœur et elle était inhumée au cimetière de Waterloo.

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