France

Naissance

• 1597 : Naissance de la Congrégation à Mattaincourt en Lorraine
• 1598 : Fondation de la première école à Poussay.

L’expansion :

Très rapidement les sœurs sont demandées pour fonder des écoles et les monastères se répandent en Lorraine puis hors de Lorraine à partir de 1613.

• 1622 : Treize maisons existent à la mort d’Alix.
• 1640 : Pierre Fourier meurt après avoir rédigé les constitutions de la Congrégation. On compte alors 42 monastères/écoles dans trois diocèses lorrains et 21 en France dans quatorze diocèses allant de la Champagne à la Normandie ; 1 au Luxembourg.

Trois grands moments où l’œuvre éducative est ébranlée en France, mais toujours pour rejaillir ailleurs ou autrement :

• 1919 : L’Alsace est de nouveau française, l’enseignement reprend en français.
• 1930 et suivantes : Retour progressif des communautés – certaines sans l’habit religieux ; elles ouvrent à nouveau des écoles.
• 1935 : Départ des sœurs françaises pour le Vietnam et ouverture de l’école de Dalat.

A nouveau la tourmente :

• 1939/1945 : Du fait de la guerre avec l’Allemagne, Strasbourg est complètement évacué. Les sœurs de Strasbourg et Molsheim ouvrent des écoles dans le centre de la France (dont Saint-Etienne en 1941).
• 1945 : La majeure partie des sœurs d’Alsace reviennent dans leurs écoles.

Le tournant des années 60 :

• Dans les écoles, la signature de contrats avec l’Etat allège les charges financières et facilite un recrutement plus large des élèves.

  La mixité est introduite dans les établissements.

  Réflexion importante sur la notion de « communauté éducative ».

  A partir de 1968 : Passage de la direction de nos établissements scolaires à des laïcs.

• L’ouverture des fraternités et le développement de l’éducation sous toutes ses formes :
  Sous l’impulsion du Concile Vatican II, de l’évolution de la société française en 1968 et du Chapitre Général de 1969, la vie apostolique s’élargit. Après Hérouville Saint Clair en 1966, quarante-neuf fraternités seront fondées en 35 ans ; il s’agit de rejoindre les gens, là où ils sont. Les sœurs s’implantent dans les quartiers urbains et au sein du monde ouvrier, où elles développent de multiples activités éducatives : action catholique, aumônerie, formations, catéchèse, alphabétisation, soutien scolaire, cours en prison. Educatrices dans leur manière d’être avec les autres dans la vie et les apostolats, elles interviennent également dans le social, la santé et les mouvements d’Eglise.

• A l’international :

  Algérie : 8 sœurs partent à Alger en 1963 pour reprendre le collège des Oliviers.

  Tchad : Une sœur de la communauté de Brunoy est rejointe en 1973 par 3 autres sœurs ; ensemble, elles fondent une communauté pour aider une école et s’investir dans l’éducation de la foi dans 13 paroisses.

  Congo et Ouganda : En soutien des fondations du Congo par la Belgique et d’Ouganda par la Grande Bretagne, des sœurs partent enseigner dans les écoles.

Les années 80 – 90 :

Élaboration progressive du Réseau des établissements de France.

L’idée est lancée d’un regroupement des établissements en une association : ce sera l’Association Educative Alix Le Clerc (AEAL) en octobre 1991.

1994 : En Lorraine, l’association éducative La Flamme est créée par un groupe de 5 sœurs. Plusieurs activités sont lancées, en particulier les séjours en « colos » pour les enfants en difficulté scolaire et ne partant pas en vacances. L’objectif : « Ré-apprivoiser l’école ».

Au cours des 23 années d’activité, La Flamme fédèrera un réseau d’une centaine de bénévoles, organisera 65 colonies et accueillera 930 enfants dans la maison de Praye sous Vaudémont en Lorraine, mais aussi en Normandie et en Ile-de-France.

L’Association est dissoute en 2017.