GREAT BRITAIN’S

EDUCATION TIME LINE

 

PHASE 1. LES PREMIÈRES COMMUNAUTÉS ET ÉCOLES

Après l’adoption des lois anticléricales « Combes » en France, trois Communautés ont choisi l’exil plutôt que d’abandonner leur travail d’éducation. Elles sont venues, séparément, en Angleterre en 1904, avec quelques une de leurs élèves actuelles. Même si l’intention au début était de rentrer en France quand c’était possible, la croissance des écoles – une fois qu’elles ont été autorisées à prendre des élèves anglaises – et l’arrivée de postulantes anglaises, ont rapidement abouti à un engagement à rester. Les premières sœurs sont venues :

  • de Paris, rue de Sèvres ( « Les Oiseaux »), à Westgate-on-Sea (Kent), où « Les Oiseaux » a rapidement repris racine et a prospéré.
  • de Versailles, Grand-Champ, à Hull (Yorkshire), où l’école était connue sous le nom de « The French Convent ». Après la guerre de 1939-45, une deuxième école a été ouverte à la campagne à Rise.
  • d’Orbec, en Normandie, à St Leonards-on-Sea (Sussex), où l’école s’appelait « The Convent of Our Lady».

PHASE 2. PRENDRE SOIN DES ÉTUDIANTS UNIVERSITAIRES

1937: La communauté de Westgate fonde Lady Margaret House à Cambridge, pour préparer leurs grandes élèves aux études universitaires et pour fournir un environnement catholique pour les jeunes femmes catholiques déjà à l’université. Jusqu’en 1966, Lady Margaret House a servi de centre d’aumônerie pour les femmes catholiques à Cambridge. Plus tard, ont été accueillis des hommes aussi bien que des femmes, et finalement la maison est devenue un foyer, petit mais dynamique, pour des étudiants de troisième cycle venant du monde entier.

1950 : Ouverture de More House à Londres. Cette année-là, GB devient la première Vicairie de la Congrégation, composée de Westgate, St Léonards et Cambridge (Hull / Rise se sont ajoutés plus tard, en 1973). More House a été la première de nombreuses fondations unifiées, avec des sœurs des trois maisons formant la première communauté. Comme pour la fondation de Cambridge, mais à plus grande échelle, More House a d’abord servi de foyer pour les femmes catholiques qui étudiaient à l’université ou dans d’autres institutions. En 1971, il est devenu un foyer mixte pouvant accueillir jusqu’à 80 étudiants universitaires et le centre de l’aumônerie catholique de l’ouest de Londres.

1952 « More House School ». L’ouverture d’une école en même temps que le foyer n’avait pas été prévue mais, à la demande des parents et en reconnaissance d’un besoin local, la communauté de More House a lancé un petit lycée pour les filles demi-pensionnaires âgées de 11 à 18 ans. Quand il n’y avait plus d’espace pour s’agrandir, l’école a trouvé des locaux ailleurs en 1971, et les parents ont repris l’administration. L’école continue de s’épanouir, gardant son nom original et marquée toujours par notre charisme éducatif.

 
 
 
 

PHASE 3. RÉPONDRE AUX APPELS AU-DELÀ DE L’ANGLETERRE

1954 : une petite communauté est fondée à Flint, dans le nord du Pays de Galles, en réponse à l’appel d’un évêque qui nous connaissait bien. Les sœurs devaient enseigner dans une école publique catholique locale, la Blessed (plus tard, Saint) Richard Gwyn School, qui venait d’être construite pour les garçons et les filles. C’était la première expérience d’enseignement dans une école qui n’était pas « la nôtre ». Lorsqu’un petit couvent fut construit en face de l’école, les sœurs ont dû obtenir une dispense spéciale pour quitter la clôture! Plusieurs générations d’enfants ont profité de l’enseignement des sœurs et il y avait plusieurs vocations galloises à la Congrégation. Les dernières sœurs ont quitté le Pays de Galles en 1980. L’école continue jusqu’à présent.

1960 : Un groupe de sœurs part pour l’Ouganda pour assumer la direction de Trinity College, Nabbingo, un lycée pour les filles ougandaises près de la capitale, Kampala, fondée par les Sœurs Blanches. Notre mission était d’élever le niveau académique à celui de l’entrée à l’université. L’entreprise était également en réponse à l’appel du pape Paul VI aux ordres religieux à « évangéliser dans les pays en développement ». L’apostolat ougandais a été très fructueux et l’influence des sœurs a dépassé les limites de l’école: elles ont dispensé une formation catéchétique et développé le Mouvement des guides dans tout le pays et au-delà. Trinity College lui-même est devenu – et reste – l’un des principaux lycées du pays pour les filles. Au moment où Idi Amin a expulsé les étrangers dans les années 1970, il était possible de remettre l’école à une directrice africaine. Beaucoup d’anciennes élèves sont restées profondément influencées par le charisme éducatif de la Congrégation.

PHASE 4. LE GRAND TOURNANT: VATICAN II.

Appelées à revenir à l’inspiration de nos Fondateurs, les CSA se sont identifiées comme religieuses apostoliques, libérées des règles monastiques.

La fermeture de nos propres écoles (pour des raisons économiques et sociologiques: Westgate en 1971; Hull en 1972; Rise en 1989; St Léonards en 1992) a progressivement libéré les sœurs pour commencer des apostolats ailleurs. Les sœurs «laïques» ont pu développer de nouveaux types de service, en particulier dans la vie paroissiale et la catéchèse. Les écoles, cependant, ont continué à jouer un rôle important jusqu’à la fermeture de la dernière en 1992.

Mais l’expansion du travail apostolique, qui ne se limitait plus à l’école, commence à partir de 1970. L’éducation, considérée comme favorisant la croissance de la personne tout entière, a sous-tendu tous les développements. Les petites communautés, dans diverses parties du pays, se sont maintenant engagées dans des apostolats individuels, plutôt que d’avoir un « travail » en commun. Il fallait beaucoup apprendre pour la vie en fraternité et pour la collaboration avec les laïques. Toutes les nouvelles insertions n’ont pas duré longtemps, bien que certaines – à Londres et en Écosse, par exemple – se poursuivent à ce jour.

 
 
 

Quelques exemples de nos initiatives éducatives après Vatican II

  • Formation d’assistants sociaux à Sheffield, une ville défavorisée du nord (à partir de 1971).
  • Direction de foyers à Londres pour les jeunes qui se remettaient d’un abus de drogue (à partir de 1973).
  • Enseignement dans les écoles publiques (catholiques et non catholiques), primaires et secondaires.
  • Cours à domicile: piano, guitare, anglais, etc.
  • Enseignement dans une université.
  • Enseigner l’alphabétisation et l’artisanat dans une prison pour hommes à Londres.
  • Formation de bibliothécaire et mise en place d’une bibliothèque en Zambie.
  • Travail en tant qu’aumônier avec les étudiants ou avec la RAF (Force Aérienne Royale).
  • Personne de ressource pour les réfugiés vietnamiens à Londres (« boat people »): les aider à se débrouiller;
  • Personne de ressource pour les réfugiés vietnamiens à Londres (« boat people »): les aider à se débrouiller; créer des centres communautaires, des associations de logement et une aumônerie.
  • Création d’une bibliothèque anglaise pour les étudiants universitaires à Alger.
  • Initiative œcuménique pour besoins sociaux dans Londres de l’Est.
  • S’engager largement dans la catéchèse et le service paroissial.

PHASE 5. « FAIRE LE GRANDIR » AUJOURD’HUI

Bien que maintenant peu nombreuses et limitées par l’âge et la santé dans ce que nous pouvons faire, notre zèle pour l’éducation continue de nous motiver. Voici quelques-uns de nos engagements:

  • Participation/organisation de groupes locaux: femmes; œcuméniques et « multi-faith »; prière.
  • Coordination de projets pour l’organisation caritative ougandaise Bega kwa Bega.
  • Aider dans une réserve naturelle pour donner aux visiteurs une meilleure compréhension de « notre maison commune ».
  • Direction spirituelle; counseling; psychothérapie.
  • S’impliquer et impliquer les autres dans les questions de justice sociale.
  • Au service de l’aumônerie et de la communauté vietnamiennes de Londres.
  • Insertions dans les paroisses

et

Laisser un héritage

Avec la fermeture de la dernière de nos propres œuvres éducatives (More House en 2020), nous nous préparons à apporter une aide financière à quelques institutions qui partagent notre charisme:

  • bourses pour des élèves défavorisées de la More House School, Londres,
  • bourses d’études, et de recherche sur la justice sociale à l’Institut de Théologie Margaret Beaufort, Cambridge,
  • projets éducatifs en Ouganda lancés par d’anciens élèves du Trinity College, Nabbingo, notamment par « Bega kwa Bega. »