Marie Guyonne Le Cottier

Marie Guyonne Le Cottier

Marie Guyonne Le Cottier

Sœur Marie Guyonne Le Cottier

(1920-2016)

Sœur Marie Guyonne est née le 8 juin 192O à Pavilly en Seine Maritime. Elle était d’une famille de six enfants. Dès son plus jeune âge, elle fut guérie miraculeusement par Notre Dame du Roncier, à Josselin en Bretagne. Au cours de sa vie, elle connut plusieurs épreuves de santé.
Mais malgré cela, elle rendit beaucoup de services à sa famille. Elle dut renoncer plusieurs fois à ses projets personnels pour aider sa maman : à la mort de son père ou en cas de maladie. Avec elle, elle habita d’abord à Rouen, puis à Josselin au moment de la déclaration de guerre à partir de 1939. Avec sa formation d’infirmière, elle soigna des soldats dans un hôpital militaire.
Elle fit ses études à Verneuil s/Seine depuis la classe de 7e, puis entra au noviciat de Louveciennes en 1940. Son temps de noviciat fut retardé à cause de la santé de sa maman et de sa propre santé. Elle fit Profession le 31 Mai 1944 à Verneuil.
Elle fut d’abord nommée à Verneuil, en aide à S. Odile Marie Cazin (division des petites) puis S. Marie Denise Pottier (procureuse).
En 1957, elle partit à Rome-Villino. Elle fut chargée de l’infirmerie et accompagna beaucoup de sœurs « jusqu’à leur départ dans le Paradis ». Elle rendit beaucoup de services dans cette communauté : procureuse, économe, chauffeur, etc…
En 1987, fermeture du Villino, déménagement pour la Via Terni jusqu’en 1994. A cette date, elle rejoignit Villa Pacis avec les autres sœurs. Là encore elle rendit de multiples services.
En 1999, vente de Villa Pacis, retour en France. Elle fut envoyée à Epinal. Elle y resta jusqu’en décembre 2009, puis fut accueillie à St Pierre Eglise et y fut très heureuse.
Sa santé s’est détériorée à la fin de l’année 2015 et le Seigneur est venu la chercher le jour de Pâques 2016. Elle est entrée dans la joie du Ressuscité.
Les sœurs de la communauté « reconstituée » depuis 2009 ont toujours apprécié son esprit de service, son ouverture aux autres, sa joie des jours de fête, son esprit fraternel, son courage en toutes circonstances.
Les nombreux témoignages qui nous arrivent de toutes celles qui l’ont connue et ont vécu avec elle, se font l’écho de tout ce que nous avons reçu d’elle : son sourire, son empressement à rendre service, son énergie, son accueil, son oubli de soi…
S. M Guyonne, vous étiez aussi un trait d’union, « un phare » pour vos nombreux neveux et nièces. Comme ils aimaient leur tante « Guyguy » !
Merci S. M Guyonne pour tout ce que vous avez vécu avec nous, pour tout ce que vous nous avez apporté. Vous aimiez beaucoup le chant, mais avec nos voix « vieillissantes, » vous ne pouviez plus beaucoup chanter avec nous. Maintenant vous pouvez chanter avec toute la cour céleste : ALLELUIA.

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