Renata FRANCI

Josépha ARNOUTS

Sœur Agnès-Marie : Josépha ARNOUTS

(1919 – 2016 )

Je suis au milieu de vous comme celui qui sert

Luc 22,27

Josépha est née à Gestel (Flandre) le 30/08/1919, 6e enfant d’une famille qui compta 4 garçons et 4 filles.
De son enfance elle nous a peu parlé, habituée à se débrouiller très tôt et à assumer de petites responsabilités.
Sœur Augustine, sa tante maternelle, faisait partie de la communauté de Berlaymont, aussi Josépha y fut-elle envoyée quelques mois pour suivre la formation des ménagères , les Marthe, puis elle fut mise en service dans une famille près de Bruges.
Après l a fusion Berlaymont – Jupille en décembre 1939, elle entre à Jupille le 24 mai 1942 et assume la responsabilité des ménagères, tout en assurant des heures d’accueil à la porterie.
Elle fait ses premiers vœux en 1944 et sa profession perpétuelle en 1947 à Jupille. Ensuite elle retourna à Bruxelles et toute sa vie religieuse se déroule dans la communauté de Berlaymont à Bruxelles, Waterloo et Uccle.
Discrète et fidèle dans tous les services quotidiens, dès 1951 elle aide les sœurs à l’infirmerie, jour et nuit, et travaille avec sr Marie-Christiane et sr Philomène.
En 1962 elle suivit avec d’autres sœurs une formation d’aide-seniors qui lui ouvrit des horizons et la motiva plus encore pour son travail à l’infirmerie.
Active dans le travail, elle aimait que tout soit bien fait pour le service des sœurs aînées, portant à chacune une attention bienveillante et servant avec beaucoup de disponibilité.
Elle a une profonde affection pour sa communauté. Combien de fois a-t-elle répété : « Nous avons de la chance de vivre en communauté et d’être si bien entourées dans la maison de repos ». Sa vive reconnaissance s’exprima à maintes reprises jusqu’à la fin de sa vie.
Elle participe régulièrement aux Eucharisties, aux Offices et jouissait tout particulièrement des moments de retrouvailles communautaires. Elle était présente, souriante, même si elle n’entendait pas tout ce qui s’y disait. Elle aimait à faire de petits signes fraternels à celles qui venaient à sa rencontre.
Au fil des ans elle s’est détendue, rayonnant une paix et un calme bienfaisants.
Elle aimait prier avec assiduité le chapelet, qu’elle avait dans sa poche, autour du cou ou du bras. Combien en a-t-elle démoli ou égaré !
Elle avait l’art de ne pas se plaindre des contrariétés, prenant tout avec gentillesse et contentement, même s’il lui était dur d’accepter limites et dépendance.
Après deux hospitalisations en décembre puis en février, elle est revenue bien diminuée et affaiblie.

Le 27 février 2016 le Seigneur l’a accompagnée dans son dernier exode, dans sa marche vers la joie, passant avec elle et l’arrachant à la nuit (Hymne de Carême).

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