LA JOIE DE CROIRE – Conseil Vicarial du Bresil

LA JOIE DE CROIRE – Conseil Vicarial du Bresil

Vers le chapitre 2020

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“Si je ne vois pas dans Ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans Son côté, non, je ne croirai pas !” (…) “Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.” Jn 20, 25b.29b

Il ne suffit pas de croire à ce que nos yeux voient, nous sommes mis, mises au défi de croire sans voir. Croire au-delà des possibilités… Et nous serons heureux, heureuses.
En quoi croyons-nous ? En quoi devons-nous croire ?
Croire que nous avons besoin de croire…
Croire en ce que nous voyons et croire au-delà des yeux ;
Croire à la vie, là où elle jaillit, car que peut-il naître du doute et de l’incrédulité ?
Croire à notre capacité de faire, construire et transformer.
Croire, même quand nos yeux ne contemplent aucune beauté, la réalité conduit à l’incroyance et les sens se confondent…
Croire en la laideur, en la non-possibilité de vie. Croire dans la vie, même si en apparence, elle est simple et fragile… mais, capable de rompre, de surmonter le ciment, le concret, les barrières, les duretés et d’exploser en force de vie.

Croire que la force de vie est étonnamment vivante…

Croire que de la sécheresse et de la dureté surgit la vie.
Croire à la vie contre tout argument logique, toutes les logiques qui expliquent la mort et l’impossibilité.
Croire dans la noix de coco sèche, apparemment morte, mais qui germe, pousse, se transforme en cocotier nouveau offrant des noix de coco en abondance.
Croire dans les graines d’aujourd’hui, enceintes de demain.
Il y a une joie qui déborde quand nous sommes capables de croire quelque chose ou quelqu’un. Croire aux paroles de celui ou celle qui parle ; croire dans les mains qui s’activent pour la défense de la vie…
Croire avec le cœur et l’esprit. Croire avec la raison, l’intuition… pour comprendre “les signes des temps” et les accueillir. Si aujourd’hui, nous les regardons avec tristesse, peur et préoccupation, sans voir l’horizon, dans la désespérance, que celles-ci nous servent d’invitation à une quête de solutions, qu’elles soient des signes qui nous poussent à lutter.
Croire est un pari même sans regarder, sans voir ; croire est une réponse.
Croire au concret, comme Thomas ; ne pas être incroyant, incroyante, mais plutôt exigeant, exigeante et désirer la réalité. Que nous soyons capables de toucher les plaies, avec courage, de poser le doigt et de nous laisser émouvoir par cela, par les réalités les plus dures. En les touchant, nous pouvons les transformer.
Croire non seulement de l’extérieur vers l’intérieur, croire en moi-même, en nous, à notre potentiel de transformation, croire du dedans vers le dehors…

Thomas semble se refuser à partager une joie facile, il exige de voir, toucher, pour croire. Parce que croire exige de l’engagement, et non pas juste de la volonté et des paroles… ce n’est pas de l’incroyance que d’avoir besoin de signes pour comprendre profondément le sens des choses et éprouver une joie que personne ne peut enlever…

Croire n’efface pas les désespérances ; les blessures restent, mais celui, celle qui croit, marche toujours dans un mouvement de dépassement et jamais de désistement. Parce que croire exige, requiert du courage pour répondre, de la disponibilité pour vivre intensément.
Etre croyant, croyante, ne nous affranchit pas des doutes, des questions inquiétantes…
Mais croire nous sauve des vides… et nous fait ressentir une joie qui ne trébuche pas sur les adversités de la vie, mais qui se révèle comme une profonde dimension de notre être.

Socorrinha
Par Conseil Vicarial – Brésil

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