Cécile CORNU

22 FEVRIER 1927 – 11 SEPTEMBRE 1950 – 9 MARS 2018





Cécile (Sr Marie Bénédicte) est née le 22 février 1927 à Lisieux, dans une famille nombreuse : 4 sœurs et 2 frères. Elle était l’avant dernière et elle fut un peu « l’enfant gâtée » à cause d’une santé fragile. Elle fit ses études à Lisieux : Primaire au Bon Pasteur, Secondaire jusqu’au Brevet Elémentaire à Notre Dame. Sa jeunesse fut marquée par les années de guerre et surtout par les bombardements sur Lisieux en 1944, où plusieurs membres de sa famille trouvèrent la mort.
Elle eut deux sœurs religieuses : une Carmélite et l’autre, Sœur de St Vigord. Elle, fut attirée par les sœurs de Notre Dame.
Après son Brevet, aimant beaucoup les enfants, elle devint institutrice (elle avait 17 ans) à l’école St Pierre de Lisieux pendant 3 années. Elle a dit : «J’ai fait la classe pendant 44 ans à des petits, surtout des CP, c’était fatiguant mais tellement merveilleux ! »
En 1948, elle entra comme postulante au Couvent des sœurs de Notre Dame à Orbec puis partit faire son noviciat à Verneuil s/Seine où elle fit Profession le 11 septembre 1950.
Après, elle revint à Orbec pour enseigner à l’école St Joseph. Elle y resta jusqu’en 1966. Elle avait des classes dans le Primaire et faisait du chant. Puis elle retrouva Lisieux pour prendre en charge des classes primaires à l’école St Jean Baptiste de la Salle. Elle y resta jusqu’à sa retraite en 1987. En 1971, elle quitta la grande communauté du centre-ville pour aller vivre en « fraternité » avec quelques sœurs à Hauteville. Elle s’inséra dans la vie paroissiale : catéchèse, animation liturgique, MCR, accompagnement des familles en deuil, etc.
En 2010, elle arriva à St Pierre Eglise, à la fermeture de la maison rue Duguay-Trouin (Hauteville), à cause du vieillissement des sœurs. Là, elle continua à participer à la vie paroissiale : groupe de liturgie, accompagnement des familles en deuil, MCR…. Elle participa au Club des aînées à la mairie jusqu’au bout malgré ses ennuis de santé.
« Béné », tu tenais une grande place dans notre vie de communauté. Nous admirions ton amour et ta fidélité à la prière. Tu aimais chanter chaque fois que tu connaissais un chant. Tu aimais la nature : les fleurs, les petits oiseaux, la beauté des nuages. Quel plaisir tu prenais aux promenades à la mer ou dans le parc… Tu aimais animer les fêtes, dire un mot gentil quand on t’avait rendu service, même si on t’avait fait attendre !!!
Une sœur écrit : « Béné, ne plus entendre sa voix, elle qui avait toujours quelque chose à dire… Béné, c’est le souvenir d’une sœur joyeuse, qui ne se prenait pas la tête avec des questions métaphysiques, et sa simplicité était l’image de ce qu’elle vivait intérieurement du don de sa vie au Seigneur. » Au revoir, Béné. Merci de ce que tu as été au milieu de nous. Tu es maintenant pleinement heureuse, avec tous ceux que tu as aimés, tu es dans la Joie éternelle !