CAMP D’ÉTÉ 2024 AU VIETNAM
« GRANDIR EN JÉSUS »
Avec le désir d’accompagner et d’aider les jeunes sur leur chemin de vie, le Groupe de Pastorale des Jeunes de la Congrégation Notre-Dame au Vietnam a organisé un camp d’été pour les jeunes filles de 17 à 27 ans au Couvent de Notre-Dame Lam Vien, Da Lat du 4 au 7 juillet 2024.
Pendant le camp, près de 60 jeunes filles ont été accompagnées sur des sujets tels que la confiance, la grâce, le discernement dans la vie quotidienne, le dialogue contemplatif, la mission de chaque vie, la conversion du cœur et la suite de Jésus.
A la fin du camp d’été, chaque sourire sur les lèvres et chaque larme qui coule sur la joue expriment autant d’expériences de vie que chaque campeuse emporte avec elle. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure sont précieuses…
Et les campeuses ainsi que les jeunes sœurs CND les partagent avec nous.
REFLEXIONS DES CAMPEUSES DU CAMP D’ÉTÉ 2024
« GRANDIR EN JÉSUS »
Connaître Dieu
J’ai beaucoup appris de ce camp d’été : comment prendre conscience de la présence de Dieu en moi à tout moment et en tout lieu ; Dieu m’aime inconditionnellement, Il m’a fait naître ; Il m’a permis de devenir un enfant de l’Église, au milieu de nombreuses personnes qui m’aiment et me soutiennent. J’apprends à marcher avec la conscience du soutien et de la protection de Dieu.
Le camp d’été m’a aidée à mieux comprendre Dieu et à réaliser que ma connaissance de Dieu est très faible. Je ne Le connais pas bien. Je dois apprendre davantage de Lui en lisant assidûment Sa Parole, priant avec Lui et me connectant avec Lui…
J’ai appris à prier. Que Dieu soit mon guide. Je me rappelle toujours que Dieu est heureux – je suis heureuse.
Et surtout, j’ai appris à connaître Dieu davantage, comment prier et Lui parler. J’ai réalisé que dans la vie, il faut être au calme pour prier, pour écouter la voix de Dieu, pour demander Sa bénédiction et il faut Le laisser nous accompagner à chaque étape de notre vie.
J’ai aussi changé la manière de voir Dieu. Dans le passé, je pensais que Dieu était comme un Père qui récompense et punit, et je pensais que j’étais toujours punie parce que j’étais une enfant gâtée avec de nombreux péchés. Après le camp, je comprends que Dieu est un Père miséricordieux qui m’attend toujours les bras ouverts, mais je ne m’en suis pas rendu compte et j’ai blâmé Dieu de m’avoir laissée dans le trouble.
J’apprends à rester en silence pour connaître Dieu.
Avec le camp d’été, j’ai acquis plus de connaissances et compris beaucoup de choses, en particulier j’ai aimé et ouvert davantage mon cœur à Dieu.
J’ai appris beaucoup de choses dont la plus importante est de renforcer la foi en Jésus.
Me connaître moi-même
Le camp d’été m’a apporté non seulement de la joie, mais m’a permis également de découvrir plein de choses qui me manquent dans la vie. Je me suis rendu compte que parfois, je peux me calmer un peu pour me regarder.
J’ai appris à me regarder, à valoriser les points forts, à progresser sur les points faibles, à découvrir que j’ai vécu longtemps dans le péché, et à me mettre à la place des autres pour ne pas avoir de préjugés.
J’ai appris à ralentir, à regarder tout ce qui s’est passé pour résoudre les mauvaises choses et promouvoir les bonnes choses. J’ai appris à tout apprécier, même les plus petits moments. J’ai appris à être reconnaissante pour ce que j’ai, à vivre plus positivement et à aimer davantage. J’ai appris à lâcher prise et à accepter.
Je me sens comprise et aimée. Les leçons m’ont aidée à me retrouver. Les activités guérissent mes blessures émotionnelles.
J’ai réalisé mes points forts ainsi que la mission que Dieu m’a confiée, à travers ce que j’ai fait et ce que je fais.
Apprendre à aimer
J’ai appris à m’entendre avec les autres, à aimer tous ceux qui m’entourent, même s’ils sont étrangers.
J’ai appris à faire plus attention à mes paroles et à mes attitudes pour ne pas « crucifier » accidentellement les autres. J’ai appris que : « Toute la douleur de l’humanité vient de choix égocentriques.”
J’ai appris à regarder Dieu à travers les gens qui m’entourent, en prenant conscience de mon indifférence envers ceux qui m’aiment toujours mais qui doivent supporter ma paresse et ma superficialité.
Grandir en Jésus
Au cours de ce camp d’été, j’ai appris à mieux connaître Dieu. Je deviens plus mature. J’ai été plus ouverte et ai beaucoup communiqué avec les autres campeuses. Je suis une personne taciturne, mais lorsque j’ai rejoint les autres dans ce camp d’été, j’ai été très heureuse et j’ai activement participé aux activités.
J’ai réalisé que j’avais besoin de vivre avec plus de foi. Grâce aux Sœurs, j’ai appris à cultiver la pensée positive et comment affronter les difficultés sans les éviter.
J’ai appris à être généreuse, à faire des sacrifices, à donner sans intérêt personnel, à penser à Dieu et aux autres plus qu’à moi-même.
C’est la première fois que j’ai été comprise et j’ai reçu l’amour le plus chaleureux et le plus doux de ma vie.
Le camp m’a aidé à guérir certaines de mes blessures internes et à apprendre à vivre en donnant davantage.
Grâce à ce camp, je ressens du bonheur et de la paix.
La sœur qui m’accompagnait m’a donné des conseils utiles pour l’avenir. Elle m’a éclairé, guidé et orienté vers de bons chemins. Merci beaucoup !
Je suis retournée à Saigon et les jours au camp me manquent profondément : là je n’avais pas de tristesse ; je vivais complètement en Dieu.
En partant, nous ramenons non seulement des cadeaux mais aussi des leçons pour grandir et aimer Dieu davantage ; nous ramenons des souvenirs et des sentiments les unes pour les autres et pour ceux qui se sont sacrifiés en silence pour que nous puissions être heureuses et grandir.
Tout le monde s’est sacrifié pour que nous puissions avoir un camp d’été significatif et « grandir en Jésus ». Je suis extrêmement reconnaissante !
UNE LETTRE APRÈS LE CAMP D’ÉTÉ CND 2024
« GRANDIR EN JÉSUS »
Chère jeune campeuse,
Ce matin-là, tu es arrivée au couvent Regina Mundi. Seule, tu as regardé autour de toi avec timidité.
Tu es montée dans le bus, tu as trouvé un siège et tu t’es assise tranquillement.
Le bus roulait et le camp a démarré.
Merci, chère jeune campeuse, d’avoir toujours été celle qui suivait silencieusement le groupe, mais qui était l’une des premières à arriver pour mettre la table, la dernière à nettoyer et à partir. Tu as seulement dit quelque chose quand on te l’a demandé ; tu travaillais toujours silencieusement mais avec des yeux souriants.
Merci, du silence, de l’écoute du premier jour, tu nous as permis d’entrer dans ton âme. De pas hésitants, tu as dansé avec confiance avec les sœurs, marché vite et couru avec enthousiasme. Derrière cette apparence « différente » brûle encore un cœur qui sait aimer et veut être aimé.
La voiture a de nouveau roulé. Tu nous as fait signe d’au revoir, toujours doucement mais plein d’énergie.
S’il te plaît, gardes les uns les autres dans tes prières !
À bientôt, ma chère campeuse !
À ma sœur CND,
Quand mes jambes ont commencé à picoter, tu te déplaçais encore rapidement de l’église au lieu d’accueil …
Quand mes yeux étaient si chargés, la bougie qui éclairait la direction spirituelle brillait encore…
Quand j’ai demandé aux « enfants » d’aller dormir, tu étais parmi elles, écoutant et conseillant…
Pendant que je transportais trois sacs de jouets, tu as rempli la voiture de toutes sortes d’outils, des stylos et des badges, des bâches et des piquets de camp…
Merci, ma sœur !
Mon Seigneur,
Je voulais être tranquille après une période d’année apostolique, TU m’as « projetée » dans un lieu de mission engagée avec les sœurs, un lieu plein d’énergie juvénile.
Je voulais regarder en arrière sur mon chemin avec TOI, TU m’as amenée sur le chemin de la jeunesse d’aujourd’hui.
Il y a eu des moments d’épuisement, des moments de silence, des moments de larmes…
Mais, Seigneur, merci de m’avoir fait « grandir en Jésus » !
