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L’Assemblée des chefs d’établissement s’est inscrite dans la connuité de la rencontre de Rome sur
« l’Ecole de demain » (p’t Flash n°3).
Par des sketchs, des temps d’échanges les chefs d’établissement ont partagé la manière dont les équipes
relèvent le dé : Quelles acons émergent dans les régions ? Comment dépasser les résistances et les
ineres ? Quelles stratégies pour dynamiser tous les acteurs ?
Nous avons aussi voulu prendre les moyens de vivre une
orientaon forte : « Reconnaître le besoin et la nécessité
d’intériorité. Honorer la dimension spirituelle. Recon-
naître à tous un espace et un temps pour la vivre. Oser
prendre le temps. » La journée sur l’île Saint Honorat
s’est ainsi déroulée dans les pas de Saint Augusn. En
cheminant dans l’Ile, chacun a pu découvrir les quatre
textes de Saint Augusn qui suivent :
Un P’tit Flash sur les écoles n°4
Moments ou impressions butinés au l des rencontres du Réseau Alix Notre Dame ...
pour accompagner ce qui se cherche et se vit. Bonne lecture !
« Unis dans l’essenel et libres dans les opons, nous cherchons avant tout la charité ! ».
« Ce qui disngue les actes des hommes, c’est la charité qui est à la racine. Bien des choses peuvent
avoir l’apparence du bien, qui ne procèdent pas à la racine de la charité. Les épines ont aussi des eurs :
il y a des actes qui paraissent durs, qui paraissent cruels ; mais ils visent à corriger, inspirés par la chari-
té. Une fois pour toutes t’est donné ce court précepte : Aime et fais ce que tu veux ; si tu te tais, tais-toi
par amour ; si tu parles, parle par amour ; si tu corriges, corrige par amour ; si tu pardonnes, pardonne
par amour ; aie au fond du cœur la racine de l’amour ; de cee racine il ne peut rien sorr que du
bon. » (1Jn 7,8)
Ici on partage un mot, une phrase qui touche et pourquoi.
Porter les fardeaux les uns des autres
« Un des devoirs de l’amour, c’est de porter mutuellement nos fardeaux. Ce devoir, qui n’est pas éternel, nous conduira à
l’éternelle béatude ; nous n’aurons plus de fardeaux à porter pour nous entraider… On raconte que lorsque les cerfs
traversent un bras de mer en quête d’une île à pâturages, ils s’alignent de façon à poser les uns sur les autres le fardeau
de leur tête avec leur charge de bois : celui qui est derrière allonge le cou et pose sa tête sur le dos de celui qui le précède.
Mais comme le chef de l n’a pas reposer sa tête, on dit qu’ils le remplacent tour à tour. Quand il est fagué, il passe
en queue, en cédant ainsi sa place à celui qui le suivait quand il ouvrait la marche.
Ainsi, portant les fardeaux les uns des autres, ils traversent le bras de mer et parviennent à la terre ferme. (Q83, 71.1)
C’est dans l’amour reçu et donné que se trouvent la liberté, le bonheur, la vie en abondance. »
Ici deux à deux, on échange sur l’entraide : sur qui je peux m’appuyer ? Est-ce que j’ose demander de l’aide ?
A bientôt pour en parler de vive voix ! Maïté
Homme, ami ou ennemi, mon frère
« Soyez donc compassants comme des gens sensibles à la misère d’autrui : car, même en aimant des ennemis, ce sont des
frères que vous aimez…
Je vous ai déjà donné cee comparaison, très chers frères, si je ne me trompe. Voilà du bois de chêne ; un habile arsan voit
ce bois non taillé, coudans la forêt ; ce bois lui plaît ; je ne sais ce qu’il veut en faire, mais il n’aime pas ce bois pour qu’il
demeure tel quel. Son art lui fait voir ce que ce bois peut devenir, son amour ne va pas au bois brut ; il aime ce qu’il en fera,
non le bois brut.
L’arsan nous a vus comme un bois brut venu de la forêt et ce qu’il avait
en vue, c’est l’œuvre qu’il rerait de là, non le bois brut. Toi de même : tu
vois ton ennemi s’opposer à toi, se déchaîner contre toi, t’accabler de
paroles mordantes, se rendre rude pas ses aronts, te poursuivre de sa
haine : mais tu es aenf au fait qu’il est homme. Tu vois tout ce que
l’homme a fait contre toi ; et tu vois en lui qu’il a été fait par Dieu. Ce
qu’il est en tant qu’homme, c’est l’œuvre de Dieu ; la haine qu’il te porte,
c’est son œuvre à lui ; l’envie qu’il te porte, c’est son œuvre à lui. Et que
dis-tu en ton âme ? « Seigneur, sois-lui propice « (1Jn 8.10)
Ici, chacun cherche une écorce, un morceau de bois, quelque
chose de la nature et raconte à ses compagnons de route ce qu’il
aimerait en faire.
Descends en toi-même
Rentre dans ton cœur, et de là, va à Dieu. Le chemin sera
court si tu commences par revenir à ton cœur… Tu te
laisses troubler par ce qui se passe au dehors de toi, et tu te
perds. (S. 311.13)
Ne te borne pas à la surface ; descends en toi-même, pé-
nètre jusque dans l’intérieur de ton cœur. Fouille soigneu-
sement dans ton âme. (S. 53.15)
Pourquoi vas-tu loin de toi chercher ta patrie ? Pourquoi
t’en vas-tu par des chemins solitaires ? Tu erres à l’aven-
ture : reviens ! A qui ? Au Seigneur. Et d‘abord reviens à ton
cœur… Tu ne te connais pas et tu cherches celui qui t’a
fait ? Reviens, reviens à ton cœur. (Jn 18.10)
Ici, chacun part 15 minutes, seul, dans la nature

Pendant la célébraon, Thérèse
et Jean Michel ont remis symbo-
liquement aux nouveaux chefs
d’établissement un bâton de
marche et une Bible : Charloe
Bidaut commencera en sep-
tembre à l’école maternelle et
élémentaire de Brunoy et Marc
Renard à Dijon à l’école Saint
Dominique.